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DÉPART POUR PARIS.

du billet sur laquelle était écrite cette fatale menace :


la loi punit de mort
le contrefacteur.


« Je frissonnai sans pouvoir comprendre d’où me venait la terreur qui instinctivement s’emparait de moi. À ces deux lignes seules, peut-être on eût pu s’apercevoir que le billet était imité. Il était visible que la main de Gabriel avait tremblé en les écrivant ou plutôt en les gravant.

« Je laissai tomber tous les autres morceaux et je ne conservai que celui-là.

« Je rentrai sans que mon père m’aperçût.

« Mais en entrant dans cette chambre où Gabriel avait passé la nuit, tout en moi éveilla un remords. Tant qu’il avait été là, la confiance que j’avais en lui m’avait soutenue ; lui absent, chacun des détails qui devaient atténuer cette confiance revenait à mon souvenir, et je me sentis véritablement isolée avec ma faute. »