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I

Le forçat.


J’étais vers le mois de mai 1835 à Toulon.

J’y habitais une petite bastide qu’un de mes amis avait mise à ma disposition.

Cette bastide était située à cinquante pas du fort Lamalgue, juste en face de la fameuse redoute qui vit, en 1793, surgir la fortune ailée de ce jeune officier d’artillerie qui fut d’abord le général Bonaparte, puis l’empereur Napoléon.