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tasse six par six dans des fiacres, et la garde municipale les conduit à Saint-Lazare.


Le trajet est chose curieuse, car les amants suivent aux portières, échangeant avec ces malheureuses des signes, des paroles, des protestations. Un instant, les pauvres créatures pourraient se croire aimées de leurs amants. Hélas ! il n’en est rien : les malheureux pleurent leur industrie détruite, leur spéculation ruinée, leur prospérité interrompue.

Puis une fois guérie, la recluse sort de Saint-Lazare, et retrouve son amant infidèle et rançonnant quelque autre de ses camarades.

Elle refait un autre amant qui l’es-