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de dames de la halle on appelle d’un nom plus expressif encore.

Un amant de cœur, c’est étrange, n’est-ce pas, et cependant cela est ainsi. Le premier mouvement est de se demander : Est-ce que ces filles-là ont un cœur ?

Hélas ! oui, mesdames ; il faut bien, les malheureuses, qu’elles tiennent au monde par quelque chose, ne fut-ce que pour épuiser, avec toutes les humiliations de la société, toutes les souffrances de là terre.


Voici les deux causes qui déterminent la prostituée à prendre un amant, c’est-à-dire, à se donner ce maître dont nous parlions tout à l’heure.