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maîtresse et la complice nëe du galérien futur, ou du forçat libéré. Elle vit de sa vie, parle son argot, et le suit souvent jusque sur les bancs de la Cour d’assises.

Les noms qu’elles se donnent entre elles se ressentent de l’état qu’elles exercent et de la société qu’elles fréquentent. C’est la Chouette, la Calorgne, la Bancale,la Bourdonneuse, la Trimarde, et autres appellations tirées de leurs défauts physiques, et plus souvent encore de leurs inclinations, de leurs vices ou de leurs crimes.

Nous ne les mentionnons ici que pour mémoire. Le courage nous a manqué pour descendre même en pensée dans les égoûts ou elles exercent, et pour