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HISTOIRE DE MES BÊTES.

— Oh ! dit Michel, qu’à cela ne tienne, coupez-en un, de bâton !

— Bon ! pendant ce temps-là. Pritchard forcera son arrêt.

— Il n’y a pas de danger : je réponds de lui, à moins que le lapin ne file cependant.

— J’en vais couper un, dit Vatrin, quand ce ne serait que pour voir.

Et Vatrin se mit à couper un bâton.

Pritchard ne bougeait pas ; seulement, de temps en temps, il tournait de notre côté son œil moutarde, qui brillait comme une topaze.

— Patience, patience, disait Michel, tu vois bien que M. Vatrin coupe un bâton.

Et Pritchard, regardant Vatrin, semblait comprendre : puis, ramenant sa tête dans la ligne droite, rentrait dans son immobilité.

Vatrin avait coupé son bâton.