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IX

OÙ PRITCHARD DÉJOUE LA FORCE PAR LA RUSE.


Seulement, avant de partir, Vatrin prit le soin de substituer au mouchoir de Michel un collier de force.

Savez-vous ce que c’est qu’un collier de force ?

Ce n’est pas à vous, chers lecteurs, que je demande cela, c’est à mes belles lectrices.

— Non.

— Avez-vous vu au cou de certains chiens de bouclier, hargneux et querelleurs, un collier garni de clous, portant les pointes en dehors, et qui a pour but d’empêcher les adversaires des susdits chiens de les empoigner par la peau du cou ?

— Oui.

— Eh bien, voilà le collier de défense vu à l’endroit.

Maintenant, pour faire du collier de défense un collier de force, vous n’avez qu’à le retourner et mettre la pointe des clous en dedans.

À ce collier, le dresseur de chiens adapte une corde par laquelle il maintient le chien à une vingtaine de pas de lui.