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HISTOIRE DE MES BÊTES.

— Madame Vatrin, dit Corrége, j’ai gagné un autre meuble ; si vous voulez, je vous en ferai cadeau eu place de votre sucrier ; on ne s’en est pas encore servi.

— C’est bel et bien, dit madame Vatrin ; mais, avec tout cela, que peut être devenu mon sucrier ?

— Mais où l’avais-tu mis ? dit Vatrin.

— Je l’avais mis sur la tablette de la croisée.

— Ah !… lit Michel comme éclairé d’une idée subite. Et il sortit.

Cinq minutes après, il rentra, chassant devant lui Pritchard, qui avait le sucrier en guise de muselière.

— En voilà un, dit-il, qui est puni par où il a péché.

— Comment ! c’était lui qui avait emporté le sucrier ?

— Vous voyez bien, puisqu’il l’a encore. Oh ! il ne se contente pas d’un morceau de sucre, lui : il lui faut le sucrier avec.