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HISTOIRE DE MES BÊTES.

veurs sans entrailles qui absorbent inhumainement leurs produits. Une fois entrée chez Charpillon, une poule, jugée digne de son harem emplumé, n’a plus à craindre ni la broche ni la casserole ; elle est sûre de vivre, au milieu des délices, son âge de poule.


Charpillon a poussé l’attention jusqu’à faire peindre en vert l’intérieur de son poulailler afin que, toutes renfermées qu’elles sont, ses poules se puissent croire dans un pré. Pendant les premiers jours qui suivirent l’application de cette peinture sur les murs de l’appartement de ces gallinacées, l’illusion fut si grande qu’elles ne voulaient pas rentrer le soir au poulailler, dans la