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HISTOIRE DE MES BÊTES.
— Je ne me plains pas, répondait Pritchard.
Puis, voyant que le chien étranger devenait pensif :
— Te plairait-il, lui disait Pritchard, de dîner avec moi ?
Les chiens n’ont pas dans ce cas, la sotte habitude qu’ont les hommes, de se faire prier.
Le convié acceptait avec reconnaissance, et, à l’heure du dîner, j’étais fort étonné de voir entrer, à la suite de Pritchard, un animal que je ne connaissais pas, qui s’asseyait à ma droite, si Pritchard s’asseyait à ma gauche, et qui allongeait sur mon ge-