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XXXIV

COMMENT ALFRED FUT OBLIGÉ DE RENTRER À COMPIÈGNE
EN CHASSEUR ÉCOSSAIS


Le lendemain, grâce à Pritchard, qui alla nous arrêter une compagnie de perdrix dans une pièce de trèfle appartenant à l’un des voisins de M. Mocquet, de Brassoire, à M. Dumont, de Morienval, nous eûmes une discussion avec le susdit M. Dumont.

Nous crûmes voir que, entraîné par des raisons de voisinage, et je crois même de parenté, M. Mocquet nous donnait tort.

Nous nous réunîmes en conseil et résolûmes de ne pas rentrer chez lui et de quitter la chasse pour retourner à Compiègne.

Nous avions loué dans la sous-préfecture de l’Oise une petite carriole découverte que l’on avait, ainsi que le cheval, confiée à notre prudence.

Notre prudence avait été tenue en éveil pendant tout le temps de l’aller du quadrupède microscopique qui nous traînait et qui, quoique usurpant le titre de cheval, atteignait à peine la taille d’un âne.