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HISTOIRE DE MES BÊTES.
au lieu d’être terminée : il s’élança dans le salon et revint avec un poignard arabe.
Mais je l’arrêtai.
— Non pas ! lui dis-je ; je tiens beaucoup à le voir boire et manger pour m’assurer qu’il n’est point enragé ; qu’on lui mette sa muselière et qu’on le conduise à l’écurie.
On appela Michel, on mit la muselière à Mouton, et, seulement alors, je lui lâchai le cou.
Mouton était évanoui.
On le prit par les quatre pattes et on le porta dans l’écurie.
Quant à moi, je courus droit au salon.
Je sentais que je n’avais que le temps de m’asseoir et de me trouver mal.