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II
DÉNOMBREMENT DE MES BÊTES
Continuons donc de procéder à la manière du grand romancier écossais, c’est-à-dire en faisant connaître nos personnages.
Mais, pour arriver à les connaître parfaitement, il faut que le lecteur ait l’obligeance de remonter à sept ou huit ans en arrière.
Ils me trouveront à Monte-Cristo.
Comment Monte-Cristo s’est-il appelé Monte-Cristo ?
Ce n’est pas moi qui lui ai donné ce nom ; je n’eusse pas eu cette fatuité.
J’attendais un jour à dîner Mélingue, sa femme et ses deux enfants.
Monte-Cristo était à peine sorti de terre, et n’avait pas encore de nom.
J’en avais indiqué, comme j’avais pu, le gisement à mes invités, mais pas si exactement que toute la chère famille pût venir à pied.
Au Pecq, elle prit une voiture.