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XXVI
INFÂME CONDUITE DE POTICH, DU DERNIER DES LAIDMANOIR, DE MADEMOISELLE DESGARCINS ET DE MYSOUFF II

Pardon de la digression, mais nous arrivons enlin à Mysouff II.

Un matin que, après avoir travaillé jusqu’à trois heures, j’étais encore dans mon lit à huit, j’entendis ma poule s’ouvrir doucement.

J’ai déjà dit que, si doucement que s’ouvre ma porte et si profondément que je dorme, je me réveille immanquablement à la seconde même où ma porte s’ouvre.

J’ouvris donc les yeux avant même que la porte fût ouverte, et, comme il faisait grand jour, à travers l’entre-bâillement de la porte, je reconnus la tête de Michel.

Michel était visiblement bouleversé.

— Eh bien, monsieur, dit-il, en voilà un malheur !

— Qu’y a-t-il donc, Michel ?

— Il y a que ces canailles de singes, je ne sais pas comment ils s’y sont pris, mais ils ont détortillé une maille, puis deux.