XXIII
FIN MARTIALE D’ALEXIS
D’ailleurs, n’ayant plus ma redingote neuve et mes pantalons neufs, j’eus un double motif de rester à la maison, et le travail s’en ressentit.
Puis je me dis : « Le pauvre Alexis croit qu’il me sert gratis ; il est trop juste que son orgueil soit satisfait, son intérêt étant lésé. »
J’ai souligné le mot croit ; car j’espère que vous n’avez pas supposé un instant, chers lecteurs, qu’Alexis me servait gratis.
Je voulais voir quelle différence il y avait entre Alexis touchant trente francs par mois et Alexis me servant gratis.
Je dois lui rendre cette justice de dire qu’il n’y en avait aucune.
Mais je comptais, à un moment donné, faire à Alexis un rappel, comme on dit en matière de bureaucratie.
Maintenant, vous savez, ou vous ne savez pas, que, le 7 décembre 1832, je partis pour Bruxelles.
Alexis me suivit.
Je descendis à l’hôtel de l’Europe.