cond volume, un de ces personnages se trouvait dans un danger quelconque, vous vous écriiez :
— Eh ! ce pauvre monsieur qui avait un habit vert-pomme, qui boitait en marchant, qui zézeyait en parlant, comment va-t-il se tirer de là ?
Et vous étiez tout étonné, après vous être ennuyé pendant un demi-volume, pendant un volume, parfois même pendant un volume et demi, vous étiez tout étonné de vous intéresser énormément à ce monsieur qui zézeyait en parlant, qui boitait en marchant, et qui avait un habit vert-pomme.
Peut-être me direz-vous, cher lecteur :
— Vous nous vantez ce procédé, monsieur le poëte : est-il le votre, par hasard ?
D’abord, je ne vante pas le procédé ; je l’expose, je le constate, je le discute même.
Non ; le mien, au contraire, est tout opposé.
— Vous avez donc un procédé ? va me dire poliment et spirituellement M. P… ou M. M…
Pourquoi pas, mon cher monsieur P… ? pourquoi pas, mon cher monsieur M… ?
Voici donc mon procédé : je vous le donne pour ce qu’il est.
Seulement, je commence par vous dire que je le crois mauvais.
— Mais, alors, objecterez-vous, si votre procédé est mauvais, pourquoi vous en servez-vous ?
Parce qu’on n’est pas toujours maître de se servir ou de ne