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XIX

CE QUE DORVAL CACHAIT SOUS LES FLEURS


Une fois baptisé, Mysouff II jouit, dans la maison, de tous les privilèges de Mysouff Ier.

Le dimanche suivant, on était réuni dans le jardin, Giraud, Maquet, Alexandre et deux ou trois habitués de la maison, lorsqu’on m’annonça un second Auvergnat et un second singe.

— Faites entrer, dis-je à Michel.

Cinq minutes après, l’Auvergnat fit son apparition.

Il avait sur son épaule une figure fantastique, tout enrubannée, portant un chapeau de satin vert sur l’oreille, et une houlette à la main.

— Aiche pa ichi que l’on acheta les chinges ? demanda-t-il.

— Hein ? fîmes-nous.

— Il demande si ce n’est pas ici que l’on achète les singes, dit Michel.

— Mon bonhomme, dis-je, tu t’es trompé de porte ; tu vas reprendre le chemin de fer, gagner le boulevard, suivre tou-