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à celui dont les parens ont négligé cette cérémonie ; malheur à celui qui n’est pas né dans le coin de l’univers où cet usage est connu ; son arrêt est prononcé, il est condamné au feu éternel, pour n’avoir point suivi une loi dont il n’a jamais eu ni pu avoir aucune connoissance.

Dieu ayant établi une union aussi solide et aussi respectable entre lui et l’homme, se repent de sa cruauté passée ; il promet[1] qu’il n’exterminera point une seconde fois le genre humain, parce qu’il reconnoît qu’il a un penchant invincible pour le mal ; il accorde[2] au peuple juif une protection particulière : cependant le malheureux peuple tombe[3] sous la domination des Egyptiens, et pendant plusieurs siècles, il subit le joug le plus accablant. Un[4] d’entre eux que le hasard a fait élever à la cour du roi d’Egypte, entreprend de tirer sa nation de l’esclavage ; il étonne l’Egypte par les miracles[5] les plus étranges pour déterminer Pharaon à laisser sortir les Israélites ; mais Dieu a soin d’endurcir[6] le cœur de Pharaon, en sorte qu’il y résiste. Moïse les emmène[7] cependant, leur fait traverser la mer

  1. Genèse, ch. 8. v. 21.
  2. Ibid., ch. 12. v. 2. 3.
  3. Ibid., ch. 15. v. 13. Exod. ch. 12. v. 40. 41.
  4. Exod. ch. 2. v. 2. et suiv.
  5. Ibid., ch. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 14. 15.
  6. Ibid., ch. 7. v. 3. 13. 14. ch. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 14. 15.
  7. Ibid., ch. 11. v. 34. 39.