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et les autres qui étudient les belles-lettres françoises trouvent ce mot dans toutes nos rhétoriques.

Il n’y a point de science ni d’art qui ne soit désigné par un nom particulier, et qui n’ait des termes consacrés, inconus aux persones à qui ces sciences et ces arts sont étrangers. Les termes servent à abréger, à mettre de l’ordre et de la précision, quand une fois ils sont expliqués et entendus. Seulement la bienséance, et ce qu’on apèle l’apropos, exigent qu’on ne fasse usage de ces termes qu’avec des persones qui sont en état de les entendre, ou qui veulent s’en instruire, ou enfin, quand il s’agit de la doctrine à laquelle ils apartiènent.

J’ai ajouté dans cette nouvelle édition, l’explication des noms que les grammairiens donent aux autres figures, tant à celles qu’ils apèlent figures de dictions, dictionum figurœ, qu’à celles qu’ils noment figures de pensées, figurœ sententiarium.

Cète addition ne sera pas inutile, du moins à une sorte de persones ; et