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telligence des mots, en tant que signes de nos pensées : ainsi j’ai cru qu’un traité sur ce point apartenoit à la grammaire, et qu’il ne faloit pas atendre que les enfans eussent passé sept ou huit ans dans l’étude du latin, pour leur aprendre ce que c’est que le sens propre et le sens figuré, et ce qu’on entend par Métaphore ou par Métonymie.

On ne peut faire aucune question sur les mots qui ne puisse être réduite sous quelqu’un de ces sept articles. Tel est le plan que je me suis fait, il y a long-temps, de la grammaire.

Mais, quoique ces diférentes parties soient liées entre elles, de telle sorte qu’en les réunissant toutes ensemble, elles forment un tout qu’on apèle Grammaire ; cependant chacune en particulier ne supose nécessairement que les conoissances qu’on a aquises par l’usage de la vie. Il n’y a guère que les préliminaires de la syntaxe qui doivent précéder nécessairement la syntaxe ; les autres parties peuvent aler assez indiférament l’une avant l’autre : ainsi cette partie de grammaire que je done


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