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LA VILLE SANS FEMMES

qui reproduisent des fleurs, des animaux ou des paysages, avec un effet sûr de couleurs.

La Sculpture trouve en un Montréalais d’origine florentine un digne émule de grands ancêtres de son pays natal.

Enfin, il y a les Écoles…

La question de l’enseignement est une de celles qui importent le plus dans le camp.

Dans notre premier établissement on ouvrit quelques cours de français et d’anglais, qui obtinrent un très vif succès. Mais on était loin d’avoir créé un organisme digne de la tâche de l’enseignement. Dans le deuxième camp, je trouvai une organisation vraiment remarquable qu’il faut attribuer à la méthode et aux principes appliqués par celui qu’on appelait « le ministre de la culture populaire », un ingénieur allemand qui représentait au Canada l’une des plus grandes fabriques de moteurs d’Allemagne.

Grâce aux soins assidus de ce technicien et à la bonne volonté d’un certain nombre de collaborateurs internés transformés de but en blanc en « professeurs », il fut possible d’inaugurer et de maintenir régulièrement cinquante-deux cours d’enseignement. Il y a d’abord, en langue allemande, toute une série de cours d’un intérêt pratique ou théorique ou les deux à la fois. On y enseigne les mathématiques, la géographie, la physique, la mécanique, etc. Ces cours ne sont pas seulement un passe-temps. Ils ont aussi pour but de permettre à un certain nombre de jeunes internés qui devront reprendre