Page:Dulaurens - Imirce, ou la Fille de la nature, 1922.djvu/214

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
194
IMIRCE OU LA FILLE DE LA NATURE

chère Lucrèce, qui pourra me la faire oublier. La momie de l’un de mes aïeux fut la cause de la fin tragique de cette chère et malheureuse épouse. »

Xan-Xung répandit des pleurs brûlants, se rappelant la mort de sa femme. Lucrèce les essuya, le comte fut charmé de la sensibilité de son ami. « La nature vous applaudit, dit-il, à ces larmes ; c’est par elles qu’elle soulage l’âme du philosophe et du sage ; l’homme qui n’a jamais pleuré est un monstre. » Nous remîmes au lendemain l’histoire que Xan-Xung devait nous raconter.


Dulaurens - Imirce, ou la Fille de la nature, 1922 - Vignette
Dulaurens - Imirce, ou la Fille de la nature, 1922 - Vignette