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pouvait en accroître l’agrément et l’instruction, ils les ont appauvries, et ont diminué les fruits qu’elles devaient produire.

Une histoire où les mœurs, les institutions, les habitudes, les opinions des peuples ne se trouvent point décrites, devient monotone, fatigue à la longue, et repousse le lecteur. C’est toujours la même scène, où toujours les mêmes passions, les mêmes vices, les mêmes vertus, les mêmes ressorts sont en jeu. On y voit constamment figurer au premier rang l’ambition, l’avidité du pouvoir et des richesses ; la faiblesse s’associant à la ruse pour résister à la force ; les mêmes ressources employées avec plus ou moins de génie, plus ou moins de bonheur. On y trouve encore en abondance des nomenclatures arides qui échappent à la mémoire ou la surchargent ; alors les