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Si l’on s’étonnait moins de ce que la religion, des anciens a commandé des sacrifices humains, le plus grand attentat contre les sociétés, que de ce qu’elle a consacré l’acte de la reproduction des êtres, acte conservateur de l’espèce humaine ; s’il nous paraissait moins étrange de voir l’homme abuser, par piété, de son penchant à la cruauté, que de le voir abuser, par le même motif, de sa propension naturelle aux plaisirs de l’amour ; nous ferions nous-mêmes la satyre, de nos propres opinions, et nous avouerions notre préférence pour un culte qui détruit et donne la mort, plutôt que pour celui qui conserve et donne la vie.


FIN.