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de mes expressions, s’attachant uniquement à la matière de cet ouvrage, lui appliquassent cette maxime d’Isocrates : Ce qui est malhonnête à défaire est malhonnête à dire.

Cette maxime n’est point applicable ici ; elle est en outre fausse dans le plus grand nombre des cas.

Elle n’est point applicable, parce que les institutions, les cérémonies, les idoles dont je parle dans mon ouvrage, étaient et sont encore des choses très-honnêtes, puisqu’elles étaient et qu’elles sont des choses sacrées et religieuses, des objets de la vénération de plusieurs peuples, depuis une longue suite de siècles.

Elle est fausse, parce qu’en la suivant on ferait plus de mal qu’on en empêcherait. Il faudrait brûler toutes les histoires et tous les ouvrages de morale qui présentent des tableaux de