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IV
la jeune femme
Je ne suis pas Elle,
Mais autant qu’elle je suis belle
Et, vois, j’ai ses yeux fidèles,
J’ai sa souveraineté d’immortelle ;
N’est-ce pas qu’en moi devant ton âme sa semblance se révèle ?
Bien longtemps
Et depuis des ans
Et éternellement
Je sais que ton cœur est son servant.
Oh ! ne nie point, je sais
Que nuls attraits
N’enombrèrent jamais
La vision où tu te complais.
Elle est celle de tes pubertés,
Celle de l’épanouissement de tes juvénilités.
Oh ! je sais, quelle merveille quand sa tête
Apparut à tes songeries inquiètes,