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la comédie des amours


III


Nous sommes les fiancées
Qui dorment enlacées
A de tendres pensées.

En ses yeux noirs
Nous mirons nos espoirs.

Il touche nos doigts
De baisers froids,

Tandis que nous rougissons
Et que nos fibres ont
Des pâmoisons.

Chez nos pères
Il vient en des mises sévères,
Il parle de choses austères,
Parfois il nous considère.