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la comédie des amours


Et puis vous êtes folles
Et vos paroles
Sont aussi frivoles
Que des ballades et des barcarolles,
 
Cependant que vos si chastes seins
Se gonflent comme des essaims.



Demoiselles, voulez-vous un mari ?
— Je l’attends tout au fond de mon cœur endolori.
— Demoiselles, je vous amène un mari.
— Qu’il parle et mon cœur soit guéri !
— Demoiselles, voici le mari.
— Je suis à lui, qu’il ait mon cœur pour lui fleuri !