Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
LES JEUNES FILLES
RONDELS
I
C’était un fuyant vol d’oiseaux ;
Aucun nid ne tenait ces ailes,
Mais très insoucieuses elles
Dans les tièdes brumes des eaux
Allaient, aériens roseaux,
Avec de blanches étincelles ;
C’était un fuyant vol d’oiseaux,
Aucun nid ne tenait ces ailes ;
Libres ailes, en nuls réseaux
L’Amour, oiseleur des oiselles,
N’avait, ô frêles demoiselles,
Pris les roseurs de vos museaux ;
C’était un fuyant vol d’oiseaux.