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Tandis que sonne l’heure
Et que je demeure
A songer de l’absente,
Oh ! là-bas, la vieille chanson dolente
Qui douce et calme et berçante
Et ingénue
Monte le long de l’avenue…
— « Loulou, ma chère âme,
Loulou, noire Loulou, mon âme !… »

Tandis qu’ô mon cœur, tu t’endors,
Oh ! là-bas, au dehors,
La bonne chanson qui passe
Et me berce mon âme lasse…
— « Loulou, ma bien-aimée,
Noire Loulou, Loulou, ma pensée !… »