mois plus tard, l’œuvre qui marque la définitive
instauration du vers libre.
20o En librairie, chez Tresse et Stock, achevé d’imprimer en juillet 1889 : — Joies, de Francis Vielé-Griffin. Nouvelle édition, voir ci-dessus.
La préface, datée de juin 1889, commence par ces mots :
Le vers est libre.
La bataille était, en effet, gagnée.
À partir de 1889, les publications se multiplient et deviennent trop nombreuses pour que je ne sois pas exposé à des omissions. Aussi bien, la liste semble-t-elle épuisée des poètes qui peuvent passer pour les initiateurs du vers libre, et dont on peut lire qu’ils ont cherché par eux-mêmes et en eux mêmes la nouvelle formule.
Dans la nouvelle Revue indépendante de 1889 (série de Nion-Savine), ce sont maintenant de nouveaux poèmes de Vielé-Griffin, d’Edouard Dujardin, de Gustave Kahn et de Moréas.
Dans la nouvelle Vogue de 1889, de Vielé-Griffin, de Kahn et aussi d’Adolphe Retté.
Dans la même année de la Wallonie, Adolphe Retté publie un fragment de son dernier poème en vers libres, la Forêt bruissante, Retté n’ayant plus fait aux Muses classiques d’autre infidélité. Le mois suivant, c’est Verhaeren qui donne son premier