» Le second combien il y a de vérité ès parties de Astrologie.
» Le tiers, quelle vérité il y a ès ars dessus diz.
» Le quart, d’une réponse à une objeccion.
» Le quint, des argumens que les princes doivent estudier en telles sciences.
» Le VIe, des argumens que savoir les choses à venir sont possibles.
» Le VIIe, des argumens que c’est chose profitable et possible.
» Le VIIIe, de vraie probacion du contraire par expérience.
» Le IXe sera de mon propos par auttoritez.
» Le Xe sera de probacions du propos par raisons.
» Le XIe sera que, en telz ars, ne a pas certaineté.
» Le XIIe sera comment on est deceu par telz ars.
» Le XIIIe sera comment les princes se doivent avoier[1] à telles sciences.
» Le XIVe sera comment on respondra aux argumens du quart chapitre.
» Le XVe sera des responses aux argumens du quint chapitre.
» Le XVIe sera des responses aux argumens du VIe chapitre.
» Le XVIIe sera des récapitulacions et conclusions omnium capitulorum. »
Oresme va, d’abord, énumérer les doctrines dont il se propose de discuter la valeur. Ce sera l’objet de son premier chapitre. Le voici en entier[2] :
« Pluseurs ars ou sciences sont, par lesquelles on seult[3] enquérir des choses à venir ou occultes, secrètes, mussiées, ou qui à ce pevent estre appliquées.
» L’une est Astrologie, laquelle, se me semble, a aussi comme cinq principaulx parties.
» La première détermine principalement des mouvemens des signes et des mesures des corps du Ciel ; par laquelle, avec les tables, on peut savoir les constellacions et les éclipses à venir et semblables choses.
» La seconde est des qualitez, des influences et des puissances naturèles des estoiles, des signes, des degrez des signes du Ciel, et de tèles choses ; comme une estoile en une partie du Ciel segnefie ou a vertu de causer chault ou froit, sec ou moiste, et ainsi des effets naturels ; et ceste partie est introductoire pour descendre aux jugemens.