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LA PHYSIQUE PARISIENNE AU XIVe SIÈCLE

» La Sixième partie[1], qui traite des termes assignés aux puissances, enseigne d’abord à déterminer d’une manière définie une puissance active.

» En second lieu, parmi les autres parties, cette sixième s’exprime particulièrement au sujet de l’action et du terme, pris d’une manière universelle, de ces formes que sont le repos et le mouvement ; elle déduit si une telle forme est proprement mobile, et si la forme et le lieu sont attribués d’une manière égale au corps engendré.

» Ensuite, cette même partie agite des questions relatives à la manière dont procède le Philosophe dans l’étude des mouvements et des moteurs des cieux ; elle détermine comment les corps naturels sont limités en leur volume et si l’on doit les soustraire au premier mouvement ; elle ajoute quels sont ceux qui se meuvent d’eux-mêmes et quels en sont incapables.

» La Septième partie[2] indique quelle est la cause qui assigne un minimum aux individus et aux espèces soumis à la génération et à la corruption, qui détermine l’ordre des puissances de la matière et des agents ; on y voit également si l’on peut prouver par raison philosophique qu’il existe un premier Moteur de force infini, et que le Monde a commencé.

» En la Huitième partie[3], on traite, tout d’abord, de la génération d’une substance à partir d’une substance semblable ; on traite aussi de la génération des animaux parfaits et de ceux qui proviennent de la putréfaction,

» Cette partie achève sa tâche en établissant l’unité numérique de l’âme en un être animé pourvu à la fois du sens et de l’intelligence, et en examinant les opérations de la faculté intellective.

  1. Quatorze chapitres forment cette sixième partie. Le premier chapitre débute, au fol. 57, col. a, par cette phrase : Cum omnia finem appetunt, ideo de finibus potentiarum activarum et passivarum est equaliter determinandum ut, cum natura scire desideramus, in istis potentiis activis et passivis, veritatem, que finis est, attingamus. Le dernier chapitre, qui n’est pas numéroté, finit au fol. 70, col. b.
  2. La septième partie compte dix-huit chapitres, dont trois seulement, les chapitre Ier, XV et XVI, sont numérotés. Le premier chapitre commence, au fol. 70, col. b, par ces mots : De primo principio et nobilissimo motore… Le dernier chapitre prend fin au bas de la col. c du fol. 85.
  3. La huitième partie, qui commence avec la col. d du fol. 85, comprend dix-huit chapitres non numérotés. Le début du premier chapitre est : De actione et de motu naturali corporum taliter exposito… La fin du dernier chapitre est au fol. 112, col. a.