qui discutent un grand nombre de sujets relatifs à la Physique, mais aussi nombres de problèmes de Logique et de Métaphysique. Ces Questiones sont entièrement distinctes des Summulæ in libros Physicorum dont nous parlerons plus loin, encore que ces deux ouvrages, lorsqu’ils traitent d’une même matière, professent la même doctrine.
Or les Questions sur le livre des Physiques sont postérieures aux Quolibets ou, tout au moins, à la plupart d’entre eux. À plusieurs reprises, en effet, elles renvoient aux Quolibets le lecteur désireux de nouveaux éclaircissements. La septième question sur la Physique renvoie à la treizième question du cinquième Quolibet[1]. La trente et unième question sur la Physique invoque la neuvième question du deuxième Quolibet[2]. Enfin, la cent vingt et unième question sur la Physique cite (si nous avons bien lu le texte presque indéchiffrable) la huitième question du sixième Quolibet[3].
Ces Questions sur la Physique, postérieures aux Quolibets, et donc à l’Écrit sur les Sentences, ajouteront souvent de nouvelles précisions aux renseignements que nous auront fournis ces deux derniers ouvrages ; c’est ce qui aura lieu, notamment, pour le problème des universaux.
Dans son écrit sur les Sentences, Ockam aborde le problème des universaux et de l’individuation ; c’est, pour lui, l’occasion de dire quelle fut la véritable opinion de Duns Scot en ces matières, de montrer comment nombre de Scotistes interprétaient à faux la pensée du Maître, de définir enfin quelle est sa propre thèse.
- ↑ Questiones Guglelmi de Okam Super librum phisicorum ; quæst. VII : Utrum conceptus proprius singularis sit cognitio propria ; ms. cit., fol. 2, col. b.
- ↑ Guglelmi de Okam Op. laud. ; quæst. XXXI : Utrum eadem alteratio numero per naturam potest redive ; ms. cit., fol. 7, col. c.
- ↑ Guglelmi de Okam Op. laud. ; quæst. XXXI : Utrum rectitudo et curvitas importent res distinctas a rebus naturalibus ; fol. 20, col. c.
locali sed non in aliis motibus. Au fol. XXVI, col. b, commence la table des questions ; cette table a omis la trente-deuxième question, la soixante-neuvième et la cent quarante-deuxième ; en outre, elle a interverti la quarante-huitième et la quarante-neuvième» — Au fol. XXVI, col» d, la table des questions est terminée par cette formule : Expliciunt questiones magistri Guglelmi de Okam super librum phisicorum. Deo gratias. Amen.
