qui est causa caloris similiter
se habebit, sed unus est intensior[1]
quam alius. Major patet,
quia omnis causa naturalis
agit quantum polest et secundum
ultimum potentiæ, et sic
omnis causa æque perfecta
causabit effeclum. æque perfectum.
Ergo, a destructione
consequentis, effectu naturali
non æque perfecto et non similiter
se habente, nec causa
similiter se habebit.
Ad istam rationem, quæ videtur ponderanda, respondetur multipliciter.
Uno modo dicitur quod. calor...
Major palet, quia omnis causa naturalis agit inqitanium polest et secundum ultimum de potenlia, et sic omnis causa æque perfecta causabit effeclum æque perfectum. Ergo, a destructione consequentis, effectu naturali non æque perfecto et non similiter se habente, nec causa similiter se habebit.
Ad istam rationem, que videtur ponderosa, respondetur multipliciter. Sed non euro de presenli.
Il est clair qu’un des deux textes est copié sur l’autre. Mais peut-être pourrait-on penser que Jean le Chanoine a fourni le modèle et qu’Antonio d’Andrès a pris la copie. Une remarque écarte cette supposition. A la lin du raisonnement, il est annoncé qu’on y peut répondre de multiple façon ; ces réponses sont, en effet, exposées tout au long’ par Antonio ; Jean se borne à dire : « Pour le moment, je n’en ai cure ». Il est clair que celui-ci est l’abréviateur de celui-là. Le corps même des deux passages que nous avons reproduits confirme, d’ailleurs, cette impression.
Mais nous allons fortifier davantage notre conclusion : Jean le Chanoine a fait, au traité De tribus principiis, de larges emprunts.
Aussitôt après la question dont nous venons de parler, notre chanoine en traite une autre[2] qui est ainsi libellée : Ulrum in quidditate formæ accidentalis sit date gradus secundum quos ipsa passif. suscipere magis et minus, et secundum quos possil motum terminare.
Or, au traité De tribus principiis, le second article principal, celui qui traite de la forme, comprend cinq questions ; la cinquième est formulée en ces termes : Quinte, utrum in quidditate formæ accidentalis sit date veros gradus intrinsecos essentiales
1. Le texte, par une erreur évidente, porte : erteis/or.
2. Joannis Canonici Op. laud., lib. V, quæst. III ; éd. cit., fol. 53, coL c.
