les principes de cette Philosophie conduisent à nier l’existence de toute matière céleste ; Aristote avait hésité entre cette solution et celle qui attribue au ciel une ὕλη τοπική, une matière capable de mouvement local ; cette dernière solution avait été adoptée par Saint Thomas d’Aquin ; suivant l’exemple de (Iodefroid de Fontaines, Duns Scot la rejette ; en posant que le ciel est exempt de génération et de corruption, le Péripatétisme s’oblige, selon lui, à le déclarer essence simple et sans matière.
« Mais, poursuit-il, si l’on suit les théologiens, il faut, là aussi, [1]
- ↑ datum. Impressum Parisius opéra Nicoiai de pratis pro Johanne granion lïbrario
iurato aime univers !tatisParisiensis commorante in Claustro Bruneilisub
intersignio Golumbarii divi Jacobi. Anno domîni, MCCCCG xiij. Die vero.
xxi. mensis Junij*
Tertius liber doctohis subtilis fratrts JohannïS duns Scoti ordinis Minorum super sententias > .. Même colophon qu en l’édition de Venise.
Liber quartus doctoris subtilis Fhathis J oh an mis Duns Scoti .* ordinis Afinorum super sentent ias : cum questionibns ab imprimis ab eodem doctore edi lis ; una cum eiusdem quarti leœtus débita insertione : Quem nuper a mendis quam~ plurimis doctissimi sacre théologie pro/essores, Johannes gril lot et A n ton i us copelli eiusdem ordinis emendauerunl diligent i admodum ditigentia. Preposuerunt insuper singu/is quest ionibus breuem loti us questionis sentent’iam, ut legentibus facihus quod q risque quesierit occurrat. Et loti operi tabalam omnium contenlorum indicem erquisiio ordine subdiderunl. /mpressaque est quamemendatissime Parrhisiis Johannis Granion aime universitatis bibllopole iurati cura, atque impensis, Venundantur Parrhisiis a Johanne Granion eiusdem ciuilafis bibliopo/a in claustro Erunello prope scholas decretorum e regione dire vipginis Marie. — Le volume se termine par une table intitulée : Tolûzs Autus operis et sequentis tabule ordinatio Ad lectorem. 11 ne porte aucun colophon.
Les éditeurs de ce quatrième livre, Jean Grillol et Antoine du Chapeau ont malencontreusement tait disparaître toutes les indications critiques de Maurice du Port*
Habes carididissime leclor in hoc vol amine Questiones quolibetales Joannis Duns Scoti ord/nrs minorum cum Collationibus eiusdem antea nondum Impressis. Et traclalum prope divinum de primo rerum nrincipio, atque Theoremala. Necnonfralris Maurici j Hibernici de porta eiusdem ordinis Epithomata castigationum in de primo prineipio et Theoremata eiusdem doctoris subiths Theqlogorum f acile prineipis. Vénales habentur sub Lilio aureo Vit ?/ dim /«coéi * Colophon : Expliciunt epithomata seu castigaliones preclarissimi Doutons Magistri Mauritiî Hibernici, Ordinis Minorum in theoremata Doctoris subtL lissimi Joanuis Duns Scoti eiusdem ordinis, Ac etiani in tractai 1.1 m de primo principio eiusdem* Impressa Parîsius mandato et expensis honesti viri Joannis Parvi bibliopole aime universitatis Paris, Anno domini. i5i3. ldibus Februarii.
Le titre de chacun des cinq volumes est encadré par un frontispice gravé, différent de Lun a l’autre ; les quatre premiers frontispices portent la marque typographique de lehan Granion, le cinquième celle de lehan Petit. En dépit de ce changement d’éditeur, les cinq volumes sont destinés à former une collection unique, puisque la table alphabétique qui se trouve à la fin du quatrième volume comprend les questions traitées au cinquième.
Au Liber secundus de chacune des deux éditions que nous venons de décrire (Ed. i5o6, fol* 66, col. a, en marge, et foL 67, coL a, en marge* Ed* 1513, fol* Ixvi, col* a, en marge, et fol. Ixvij, col* a, en marge), Maurice du Port nous avertit que la plus grande partie du commentaire à la XIIIe Distinction, et tout ce qui concerne les Distinctions XIV à XXV (incl.) fait défaut au Scriptum Oxoniense et a été tiré des Reportata Parisiensia.
