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corps. I lnlellip’iicc active crée la
de ces dispositions. « ( hi peut accorder que, de chacun des (déments provient, en chacun des autres, une adaptation particulière ; lorsque le leu. par exemple, se trouve au contact (h1 Pair, il le rend apte à recevoir la forme ignée, mais cette forme lui doit être infusée par P Intelligence séparée ».
Désormais, la Hy/e liomogcm’ *‘t permanente s’est transformée en un ensemble, hétérogène dans I espace et variable dans le temps, de matières douées d’aptitudes différentes : a ces matières diversement adaptées, les Intelligences célestes vont attribuer les formes quelles sont prèles à recevoir ; cette dernière opération achèvera de donner l’existence actuelle aux corps du Monde sublunaire. Sans cesse, eu ces
1/yZe ; « sans cesse, les corps célestes leur confèrent des aptitudes et les Intelligences séparées leur attribuent des formes, afin que la permanence de leur existence soit assurée » parce concours de trois socles de causes également indispensables. A cette question ; La Hyle a belle une cause ? question que nous avions posée, question (pii nous avait conduit a présenter la théorie de la causalité selon Avicenne et Al Gazâli, voici que nous avons répondu. La réponse accentue l’opposition entre le Péripatétisme hellène et 1e Néo-platonisme arabe. Pour le Péripatétisme, la uM n’a que l’existence en puissance, mais cette existence n admet ni ne requiert aucune cause, elle est nécessaire. Pour le Néo-platonisme, la Hy/e doit à des causes multiples sou existence en acte. X
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Mais à côté de cette opposition, que d’analogies 1 Les corps, dans In //y/cqtii leur est commune et qui est immuable, comme dans leurs formes tpii diffèrent d’un corps à l’autre et d’un instant a l’autre, doivent leur existence et leurs changements aux Intelligences et aux orbes célestes. Comme Aristote, Avicenne et Al Gazâli en viennent à déclarer que tous les changements du Monde intérieur sont soumis au gouvernement des circulations suprêmes, et pour détailler 1rs lois suivant lesquelles s’exerce ce gouvernement, ils empruntent la plupart des traits de leur description au plus exact commentateur du Stagiritc, à Alexandre d Aphrodisias. Gomme le Péripatétisme, comme le Stoïcisme, comme le Néo-platonisme hellène, lr Néo-platonisme arabe fait aboutir toute sa Métaphysique à la justification du principe dont se réclameront les astrologues.
