On peut donc, de maint chapitre du Tractalus sphæræ, redire ce que nous avons dit de la Philosnphia Roëlii’, ce sont des amplifications et des remaniements de passages empruntés au J ko-. > C* t F O-.oaçîfüv. Malheureusement aussi peut-on ajouter, en ce cas comme en l’autre, que les additions laites par Barthélemy de l’arme au texte de Guillaume de Conches sont., trop souvent, des contre-sens ou des non-sens. On en peut citer un bien curieux exemple. lise présente à propos du passage’ où Guillaume de Conches développe cette pensée : On ne saurait reconnaître le mouvement d’un corps si l’on.ne dispose d’un corps fixe auquel ce mouvement soit rapporté et comparé. Rapprochons encore du texte de Guillaume de Couches * le texte de Barthélemy de l’arme’, non sans pratiquer de largos coupes dans les fourrés de celui-ci. Gi illaume de Conches Barthélémy de Parme Omnis moins discernitur per immobile vel minus mobile. Cum enim aliquid motet, tir, si aliquid immobile eidemus, cum illud præteriri vel appropinquare videmu s, motum senti mus. Si autem aliquid movealur, neque aliquid vel immobile, vel minus mobile videamus, motus non sentitur, quod po-Dicirnus etenim quod omnis motus discernitur, id est mu fois modis cognoscitur esse vel fieri, per immobile vel per mobile. I ’erbi gratin, per immobile : ut ab eo a quo causalur mobile ; si cul est homo qui, manens in loco, sedendo vel in pedilms slando, movel aliquid.... Verbi gratm per mobile ; quando res mobilis ex suo proprio motu mutât loc uni immobilem : ut omnis homo vadens de loco ad locum per viam
Si autem aliquid movealur neque sit aliquid extra ipsum mobile, vel ipsum’mobile videfur moveri aliqualiter, vel alit. Nous avons commenté précédemment ce passade : voir : Seconde partie’ Ch. III, § VIII ; t. III, pp. io4-io5, 2. Gulielmi de Conchis Op. /aud.j IIirsaugi en s is, pp. 3o*3r. — Beda, coll. ii/io-ïi^. — Honorius, colL 69-60. 3. En h [co Narducci» Qp. !aud.y p. 94.
