Page:Duhem - Le Système du Monde, tome III.djvu/220

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
213
LE TRIBUT DES ARABES

Viennent ensuite les canons proprement dits ; peut-être ne trouvera-t-on pas mauvais que nous en donnions ici la liste.

Sous ce titre : Communis inventionis regula, nous trouvons d’abord[1] la règle que l’astronome devra suivre pour déterminer, par l’observation d’une éclipse de Lune, la longitude du lieu où il opère, lorsque ce lieu n’est pas Marseille.

Puis viennent[2] les canons proprements dits, enseignant l’art de se servir des tables qui les suivent ; en voici les titres :


Regula ad certum locum Solis inveniendum.
Regula brevis.
Regula Lunæ.
Regula ejusdem brevis.
Regula Saturni, Jovis et Martis.
Regula brevior earumdem.
Regula Veneris et Mercurii.
Regula capitis Drachonis.
Regula cognitionis V planetarum, utrum aliquis eorum sit directus aut stationarius aut retrogradus.
Regula latitudinis Lunæ.
Regula latitudinis planetarum V.
Regula latitudinis Veneris et Mercurii.
Regula cognitionis utrum aliquis V planetarum sit occultatus aut oriens aut occidens.
Regula eclipsium Solis et Lunæ.
Regula motus Solis et Lunæ in una hora.
Regula declinationis Solis.
Utrum in exordio anni bissextilis loca planetarum sciantur per hunc librum.


Une dernière règle[3], intitulée : Qualiter libri cursum emenduntur, indique comment on devra, au cours des temps, apporter aux tables les corrections rendues nécessaires par les variations séculaires des astres.

« Texuimus vero annorum lineas collectorum ab incarnatione Domini usque ad millesimum noningentesimum quartum[4] » ; l’auteur nous avait annoncé en ces termes son intention de dresser des tables qui donnassent le cours des astres errants de l’incarnation du Seigneur à l’an 1904 ; ces tables viennent, en effet, aussitôt après les

  1. Ms. cit., fol. 116, coll. b et c.
  2. Ms. cit., fol. 116, col. d, à fol. 118, col. c.
  3. Ms. cit., fol. 118, col. d.
  4. Au lieu de : quartum, le texte porte : primum.