quatre saisons ; voici ces durées : nous avons inscrit en regard[1] les
valeurs que les formules actuelles fournissent lorsqu’on les applique
à l’an 330, au voisinage duquel furent faites les observations
de Calippe.
Noms des saisons | Durées des saisons | |
Selon Calippe | Selon les modernes | |
Printemps |
94 jours | 94,17 jours |
Été |
92 » | 92,08 » |
Automne |
89 » | 88,57 » |
Hiver |
90 » | 90,44 » |
Bien plus exactes que celles de Méton et d’Euctémon, les déterminations de Calippe méritent d’être louées pour leur justesse. « En aucun cas, fait remarquer G. Schiaparelli, l’erreur de Calippe n’atteint la moitié d’une journée ; les durées assignées, en son parapegme, aux diverses saisons, sont les plus exactes qui se puissent donner, si on les veut exprimer par des nombres entiers de jours. »
Pour sauver l’anomalie zodiacale du Soleil, pour sauver lion nombre d’autres phénomènes présentés par les astres errants, Calippe fut amené à compliquer notablement le système d’Eudoxe ; au Soleil comme à la Lune, il attribua deux sphères de plus que son prédécesseur, ce qui porta à cinq le nombre des orbes de chacun de ces deux astres ; Mercure, Vénus et Mars eurent également cinq orbes ; Jupiter et Saturne gardèrent chacun les quatre orbes qu’Eudoxe leur avait assignés. Le nombre des orbes planétaires fut ainsi porté à 33 ; il était seulement de 26 dans le système d’Eudoxe.
Tels sont les seuls renseignements que nous possédions au sujet du système de Calippe. Ils nous ont été conservés par Aristote[2] Simplicius, après avoir cité Aristote, ajoute[3], comme nous l’avons vu plus haut, qu’il n’existe, à sa connaissance, aucun écrit où soit expliqué le rôle de ces diverses sphères. La divination de