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On a descendu Lerondeau dans le jardin. Je l’y trouve campé sur une chaise longue, avec un petit képi posé devant l’œil, à cause du premier soleil de printemps.

Il parle un peu, il fume beaucoup, il rit davantage.

Je regarde sa jambe ; mais, lui, ne la regarde guère ; il ne la sent plus.

Et il l’oubliera plus complètement par la suite, et il finira par vivre comme s’il était naturel à l’homme de vivre avec un membre roide et déformé.

Oublie ta jambe, oublie ton martyre, Lerondeau ! Mais il ne faut pas que l’univers l’oublie.

Et je laisse Marie au soleil, avec une belle teinte rose toute nouvelle sur ses joues tachées de son.


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Carré est mort au petit matin. Lerondeau nous quittera demain.