Carré, déjà, m’enveloppe d’un regard affectueux et profond. Il me dit :
— Il faut faire tout ce qu’il faut.
Lerondeau ne sait encore que chanter une phrase à peine articulée :
— Faut pas me faire de mal !
Dès que j’ai pu distinguer et comprendre les paroles de l’enfant, je l’ai appelé par son petit nom. Je lui dis :
— Comment vas-tu, Marie ?
Ou bien :
— Je suis content de toi, Marie.
Cette familiarité lui convient, autant que le tutoiement. Il a bien deviné que je tutoie seulement ceux qui souffrent beaucoup, et que j’aime avec prédilection. Alors, je lui dis : « Marie, ta plaie est bien belle aujourd’hui. » Et tout le monde, dans l’hôpital, l’appelle également Marie.
Quand il n’est pas sage, je dis :
— Vous n’êtes pas raisonnable, Lerondeau ! Et, tout de suite, ses yeux se remplissent de