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4e : Louis-Joseph Godefroy de Tonnancour ;
5e : Marie-Josephte Godefroy de Tonnancour
(Mme Coffin) ;
6e : Léonard Godefroy de Tonnancour
(à Yamaska ) ;
7e : (1o) Léonard Godefroy de Tonnancour
(à Manchester, É.-U.) ;

(2o) Benjamin-Lactance, dont un fils a fait souche à Morinville (Alberta) et un autre à Flambeau Farm (au Wisconsin) ;

(3o) Louis-Chs-Frs, à Montréal, père de Louis-Léonard, marchand-tailleur, de Frédéric-Charles, de Louis-Joseph-Armand, et de Louis-René-Émile-Gustave nés entre 1868 et 1885.

Les Godefroy de Normanville de Tonnancour étaient la deuxième branche de la famille de l’ancêtre J.-B. Godefroy venu de Linctot, que la carte de France épèle aujourd’hui Lanquetot, commune de 1 170 habitants à 27 milles du Havre.

La première branche, les Linctot, se transplanta à Montréal vers 1705. Les troisième et quatrième, de Vieux-Pont et de St-Paul, semblent éteintes depuis assez longtemps, mais il existe encore des Normanville.

b — Coffin et Montour

À la suite d’on ne sait quelles affaires malheureuses, Thomas Coffin, qui avait fait des largesses à l’Église, des politesses dis­pendieuses aux visiteurs et aussi de la politique, est mis en li­quidation par Robert Grant, marchand de Londres, en 1795.

Le shérif Antoine-Isidore Badeaux, après trois jours d’en­chères, adjuge à Nicolas Montour tous ses droits et propriétés : manoir, moulins, maisons d’employés et magasins de farine et de blé, pour 3,740 livres anglaises, à peu près 18,000 $.

Qui était ce seigneur Montour ? Descendant de Louis Couc dit Montour, marié à une sauvagesse socokie en 1683 ; né