Page:Dugas - Un voyageur des pays d’en-haut, 1890.djvu/107

Cette page a été validée par deux contributeurs.

CHAPITRE VI


Quinze années à l’Île-à-la-Crosse et au lac Athabaska.


Nous l’avons déjà dit, Charbonneau n’était pas d’une taille colossale, et ne pouvait être choisi pour lutter contre les athlètes du Nord-Ouest. En revanche il était d’une vigueur extraordinaire et c’était le plus solide marcheur de l’époque. Peu d’hommes auraient mieux résisté que lui à la fatigue des longues courses, et supporté, sans faiblir, les jeûnes et les intempéries des saisons. Tous nos voyageurs canadiens ont été, sous ce rapport, des