et les ombres, la bataille des éléments, la promenade oscillante des planètes.
Pour faire plaisir à l’Évangile, tes montagnes bondissent dans l’azur, escaladent l’infini. Elles bouleversent tellement l’ordre établi que, si on les regarde bien, on les aperçoit enveloppées d’un vêtement de sang, sous le voile épandu des feuilles mortes. Et tu ris de ta puissance et de cette splendeur qui est tienne.
Dans le jour qui va s’éteindre les correspondances s’établissent.
Tous les nids sont secoués d’un même frisson, et les nacelles aériennes partent pour le voyage sidéral.
Nacelle où le plus petit des oiseaux qui vainement chercha sa pâture s’élance vers les enivrements de l’empyrée, la corolle céleste, humide de larmes séraphiques, où il ira étancher sa soif.
Voici l’oiseau-mouche remontant de la