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L’arche flotte sur les eaux ; elle porte sa cargaison sacrée qui s’avance vers les rives du futur. Depuis trois siècles, elle est sauvée du déluge — celui des événements qui changent la face du siècle, le visage des peuples — celui de l’histoire qui pétrit les hommes dans son creuset.


Les vieillards lèvent les yeux sur cet avenir en fleur, sur ces générations vives, alertes, qui courent à la conquête sur les grandes routes.

Les vieillards qui descendent sur le versant de la montagne regardent avec envie ce lever d’aube, ces nouveaux venus en marche vers les îles de la promesse, heureux de porter les mains sur les trésors de la vie pour les faire fructifier. Ils augmenteront les legs ; ils créeront des jardins nouveaux où toutes les fleurs vont fleurir.

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