de ; la joie emplit leur cœur et leurs bras. Ils peuvent courir : le monde leur appartient.
Ô jeunesse, fleur du ciel, ambroisie de la terre ! Pourquoi ne pas rêver, amasser dans ce moment béni la félicité humaine ? Oublier ceux qui ont souffert, qui ne furent jamais heureux, qui ignorent de telles joies, et traînent dans leur poitrine un cœur qui ne s’est jamais ouvert.
Que les lèvres se joignent pour qu’il y ait sous le ciel un peu plus de bonheur !
Le miracle va descendre de sa maison idéale.
Cessez vos sacrifices, essuyez vos larmes ; jetez loin de vous suaires et cilices et venez, troupes fraîches et riantes, à la fête qui vous appelle.
Venez prendre le bonheur à pleines mains. Ouvrez large votre cœur afin que
le vent de l’ivresse s’y engouffre tout entier.