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anges gardiens, à des compagnons morts et à une petite fille qui s’était éteinte, un jour, d’avoir pleuré sur son gilet. Pauvre petit jeune homme !


Longtemps, il erra sur les routes ; il connut des joies traversées d’orages et ce que l’on est convenu d’appeler l’humaine misère. Ayant appris à lire, il passait ses jours dans M. Rabier, M. Forain, Caran d’Ache, et les autres. C’est vers eux qu’il allait instinctivement — les caricaturistes et les dessinateurs gais. Et son tempérament fantasque s’y alimentait d’une tristesse immense. C’est pourquoi, de préférence à tout, il les lisait. Son visage s’éclairait à la lecture d’Achille fourre son nez partout. Un

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