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nant, elles s’ingénient à façonner des bonnets lilliputiens, on va les prendre pour nos égales.

Et nous irons au théâtre tout seuls ; nous oserons esquisser un pas dans la rue sans nous entendre dire : « Eh ! attends un peu, je m’habille et je sors avec toi. » Nous n’aurons plus de ressemblance avec les esclaves qui traînent un boulet à leurs jambes : ça va être toute une révolution, l’émancipation des hommes tant désirée depuis des siècles !

Tout de même sont-ils assez petits, les chapeaux femelles ? C’est à n’en pas revenir de surprise. Celui-ci parle : « Ramassez-moi donc, je naquis pour ressembler à un monsieur chapeau qu’on cueille » ; celui-là bafouille et nous bave un chou crème ; cet au-

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