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de te sentir terrassé et pareil aux autres. Déchire sans pitié les tableaux qui ne porteraient pas le reflet de ta nature intime. De ta détresse, compose un chant isolé qui te grandira dans la chimère.

Ris à songer que tu rencontreras, rue Fullum, une petite dame frisée, jolie comme une médaille, et ordonne sa toilette. Oui, qu’elle soit tout en cheveux, qu’ils l’enveloppent et la fassent très jeune en sa robe de velours ornée de glaïeuls. Et tu l’embrasseras sur la nuque avec des lèvres à peine appuyées. Plaisir de carême ! Il faut toujours que nos passions s’accordent avec l’abstinence. Laisse aux étudiants vicieux et aux jeunes médecins démontés le soin des caresses tumultueuses. Retiens

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